Reflexio

lundi 26 novembre 2007

Mais, alors, pourquoi la mort?

Filed under: Reflexion — ginklpios @ 23:19
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Cet article fait suite… au précédent!

La mort est une fâcheuse conséquence de la vie. La mort peu avoir deux raisons: externe ou interne. Les causes externes sont dues au hasard. Les causes internes sont plus complexes. Un être vivant est un système ordonné. Il est issu d’une suite de réactions chimiques – le métabolisme. Ce métabolisme produit un être qui interagit en permanence avec l’extérieur. Pour continuer à subsister, il doit donc être adapté au milieu extérieur. C’est pourquoi les êtres vivants évoluent: tout simplement parce que le milieu extérieur évolue. Or dans un être vivant ( tels qu’on les connait, du moins) l’ordre est maintenu grâce à la lecture d’une information stockée dans l’être – chez nous, c’est en grande partie l’ADN. Jusqu’à récemment, la vie n’a eu aucun moyen pour guider les changement de cette information. Le changement n’était introduit que par des mutations aléatoires. Or, les êtres vivants se reproduisent (sinon les causes externes tuent à un moment à un autre l’unique être vivant- qui ne l’est donc plus…) ainsi, au gré des mutations aléatoire, il apparait des êtres plus ou moins adaptés à leur milieu. Les plus aptes à la reproduction perpétuent leurs génomes tandis que les génomes les moins adaptés disparaissent. C’est grossièrement la théorie de l’évolution. On peut donc penser que cette sélection ce suffit à elle-même pour permettre aux espèces de subsister. C’est ce qui se passe chez certaines d’entre elles. Cependant, ce modèle ne permet qu’une évolution lente: dans un milieu, les ressources son toujours finies. Il ne peut donc exister simultanément qu’un certain nombre d’individus. Si les individus étaient immortels, une fois qu’une souche aurait été sélectionnée, elle remplacerait peu à peu la totalité des individus de la population. Imaginons alors qu’un changement brutal se produise dans le milieu de vie de notre population. Comme tous les individus sont quasi-identiques, si l’un est inadapté, c’est la population entière qui est inadaptée et qui disparait donc du milieu. La mort est donc un mécanisme qui, avec la reproduction sexuée optimise la diversité génomique d’une population à un instant donné. Cela optimise aussi la chance qu’au moins quelques individus soient adaptés au changements du milieu.

Ginklpios, qui espère toute fois vivre longtemps après sa reproduction 😉

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